17 mars 2020… une date à jamais marquée d’une pierre blanche. La pandémie de Coronavirus pousse la France à fermer littéralement ses portes ...

Confinement : Ces jeux pour se sentir à la maison comme au boulot

17 mars 2020… une date à jamais marquée d’une pierre blanche. La pandémie de Coronavirus pousse la France à fermer littéralement ses portes et à se barricader chez elle. Le confinement entre en vigueur à midi et bouscule un mode de vie rythmé par la sacro-sainte expression “Métro, Boulot, Dodo”. Ces trois petits mots, mis bout à bout pour la première fois par Pierre Béarn en 1968 et qui rythmaient jusqu’ici l’existence de nombreux français, n’ont plus de raison d’être… pour un temps du moins. Toutefois, quand il s’agit de se sentir au travail, même enfermé chez soi, une solution existe… le jeu vidéo. Pour reprendre les paroles de Quinn Mallory (le petit génie de la série Sliders)… “Et si l'on découvrait ici sur Terre d'autres mondes inexplorés où tout serait possible. La même planète dans des dimensions parallèles. J'ai trouvé l'passage…”. Note : Vous l'aurez sûrement compris par vous-même mais cet article a été écrit sous couvert d'une bonne dose d'ironie. Métro Avant de prétendre à toute forme de productivité assis derrière son bureau, il faudrait déjà se rendre au bureau. Si certains préfèrent se confiner dans leur véhicule personnel, d’autres ont l’immense chance, que dis-je l'honneur, de prendre les transports en commun et de côtoyer quelques dizaines de minutes durant leurs congénères... le temps d’un aller-retour un tantinet redondant. La saga Metro (2033, Last Light, Exodus) développée par A4 Games touche du bout du gant, du moins dans sa version post-apo, l’austérité ET l’hostilité qui émanent de ces lieux... des labyrinthes carrelés du sol au plafond et des quais jamais bondés où des milliers d’âmes s’entrecroisent, se télescopent et se jaugent. Dans un registre plus coloré, mais surtout plus corrompu, Persona 5 Royal | sponsored=false dépeint la vie citadine tokyoïte et donc par extension ses trajets reliant les quartiers emblématiques de la capitale nippone. Ces voyages limités à des temps de chargement sont une excellente alternative pour s'évader et découvrir une ville située à l’autre bout du monde. Mais ne vous fiez pas à ses tonalités chaudes et à son ambiance lycéenne. Il se passe quelque chose de pourri au royaume des voleurs Fantômes qui n’est pas sans rappeler le réseau new-yorkais de Max Payne et ses rencontres fortuites réglées au Beretta 9mm un soir d’hiver. Pourtant, il manque définitivement ce petit quelque chose d'essentiel qui rend ce moment unique… 5 jours par semaine. Half-Life | sponsored=false l’a bien compris et transforme ces instants enfermé dans un train en moteur de la narration lors de son introduction et se rapproche finalement au plus près de ce profond sentiment d’inutilité propre au métro… la promiscuité en moins. On ne peut pas tout avoir. Il faudra donc s'en contenter. Boulot Le manque se fait sentir. Vous sentez que cela vous démange. Cette irrépressible envie de relever la tête, de quitter des yeux votre écran de PC un court instant, de scruter un open space à l’ambiance clinique digne des décorateurs d’intérieur de la saga Matrix pour finalement vous lever et converser avec vos collègues autour d’un café froid. Vous en arrivez à compter les jours avant de pouvoir retrouver votre milieu naturel, celui de l'entreprise ? Une fois encore, le jeu vidéo est un remède tout trouvé au blues du travailleur et se décline à l'envie pour répondre aux besoins des salariés en manque de directives et tourmentés par ce besoin chronique de produire. Dans ce contexte, les suites de tâches répétitives à accomplir de Job Simulator et Salary Man Escape mettent à profit l’envie de bien faire de l’employé confiné devenu un modèle d'abnégation après quelques heures de jeu, ce qui a pour finalité d’instaurer un cadre familier et donc réconfortant. Il en va de même pour Good Job! | sponsored=false qui vous place dans la peau d’un fils de PDG obligé de gravir les échelons de l’entreprise familiale un à un et d’exceller (ou non) dans tous les services pour espérer se faire une place au “soleil”. Les opportunités ne manquent pas comme vous pouvez le constater pour renouer avec cette fameuse productivité en berne depuis plusieurs semaines. Mosaic pousse même le concept encore plus loin. Dans cet univers où l’humain est réduit à l'état de simple rouage d’un système complexe, l’individu s’efface pour laisser place à une pensée collective réconfortante mue par un objectif commun et un profond désir d’appartenance. Chose que The Stanley Parable | sponsored=false balaye d’un revers de la main en même temps que la notion de choix. Seul dans un bureau aseptisé, vous errez comme une âme en peine guidé que vous êtes par un narrateur omniscient, en l'occurrence le studio Galactic Cafe. Obéir ou non, suivre les indications ou non… la décision vous appartient… du moins en apparence car en réalité cette voix vous tient par la main et vous guide... que vous en soyez conscient ou non. Dodo Après une journée de travail bien remplie, un repos bien mérité s’impose. Toutefois, le jeu vidéo n’a pas son pareil pour troubler un sommeil qui ne sera en rien réparateur. Among the Sleep hante encore l’esprit des pauvres bougres ayant fermé les yeux pour mieux les rouvrir sur les visions cauchemardesques nées de l’imagination fertile d’un enfant âgé de deux ans. Et ce n’est sûrement pas le fait de compter les moutons dans Divide by Sheep, un jeu de réflexion développé par le studio tinyBuildGAMES, qui vous aidera à plonger sereinement dans les limbes et dormir du sommeil du juste. Enfin, si vous souhaitez ajouter une étape (que certains qualifieraient de cruciale) dans votre journée, vous pouvez toujours lever le coude avant de poser la tête (sur l’oreiller) en affrontant rien de moins que Satan lors d’un concours de jeux à boire dans Afterparty et ainsi perpétuer une autre tradition.

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